• compte rendu du mois de janvier 2019

             Réunion du vendredi du 25 janvier 2018 

     

    Personnes excusées :  Yveline ; Solange

     

     

                                                              

                       Infos news

    Le 16 février : sortie au Musée du compagnonnage

     

          

      Mon chien stupide John Fante

    John Fante romancier, essayiste et scénariste Américain né le 8 avril 1909 à Denver au Colorado et mort le 8 mai 1983 à Los Angeles en Californie. C'est un gamin des rues turbulent, épris de liberté, qui découvre la sexualité puis l'écriture. Il eut quatre enfants, dont l'écrivain Dan Fante. John Fante est aujourd'hui considéré comme un écrivain précurseur de la "beat génération" (désigne un mouvement littéraire américain des années 1950, et le mouvement culturel décrit par ces auteurs. Les éléments majeurs de la Beat génération sont le rejet de la culture et des valeurs mainstream, l'expérience de la drogue et de formes alternatives de sexualité et un intérêt marqué pour la spiritualité orientale).

     

     « Henry Molise est un écrivain et scénariste californien. Sa carrière d’écrivain est au point mort et il peine à trouver du travail comme scénariste. Le prétexte à ce récit à la première personne est l’arrivée d’un chien errant sur le terrain familial. Lourdaud et un brin obsédé, ce chien se voit attribuer le nom de Stupide. Il surgit dans la famille alors que Henry rêve de quitter sa famille. Mon chien stupide est également intéressant à lire sous un angle historique. Le récit se passe dans les années 60 et les relations sociales sont celles d’une Amérique conservatrice où chacun doit avoir sa place. Mais c’est aussi l’époque où les fondements conservateurs de la société sont ébranlés par la contre-culture et la libéralisation des mœurs » Mes lectures wordpress

     

     

    Nos ressentis après la lecture : livre diversement apprécié ; mais livre divertissant, comique , génial , léger

    ; une écriture très imagée ; un roman qui donne une description de la société américaine ?? l’auteur (sens figuré et réel) y décrit les évènements de sa vie, sa relation avec son épouse et ses enfants ; le chien est un prétexte pour révéler les caractères des personnes et leurs relations ;

    le « héros » se révèle  être un lâche, qui se laisse porter par les évènements, un anti héros

    il est désabusé par la routine de sa vie, de mari et de père

    NB :Pierre Roudil du Figaro Magasine : » c’est à la fois drôle, ironique, tragique, bouleversant et merveilleusement écrit. A lire de toute urgence

    à lire du même auteur « demande à la poussière » ou  « Bandini »

     

      Le village de l’Allemand Boualem Sansal

    Boualem Sansal , né en 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine (dans lequel il habite pourtant toujours) à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Il est en revanche très reconnu en France et en Allemagne.

    « Le Village de l'Allemand, sorti en janvier 2008, est censuré en Algérie, car il fait le parallèle entre islamisme et nazisme. Le livre raconte l'histoire du SS Hans Schiller, qui fuit en Égypte après la défaite allemande, et se retrouve ensuite à aider l’Armée de libération algérienne, pour finalement devenir un héros de guerre et se retirer dans un petit village perdu[8]. Le livre s'inspire d'un destin réel, découvert par la presse dans les années 1980. Le roman est construit autour des journaux croisés de deux frères, algériens par leur mère, allemands par leur père. L’un, Rachel, a réussi et mène la vie d’un cadre plongé dans la compétition mondiale menée par une multinationale, l’autre, Malrich, n’a pas réussi et traîne dans une cité avec ses potes immigrés. Il est superbe, mais terrible : les dernières pages sont parmi les plus poignantes que j’ai jamais lues ». Le Monde

     

     

     

     

    Nos ressentis après la lecture : unanimement apprécié ; un livre très riche, pour le sujet abordé et pour l’écriture ; deux écritures différentes pour les deux frères et très belles : c’est vraiment tres puissant ; l’auteur montre bien le contraste entre les 2 frères, celui qui a réussi et celui qui reste le « gars de la cité », un gentil

    L’auteur fait un rapprochement entre le nazisme et l’intégrisme, qui sévit en Algérie dans les années 90, et qui s’installe dans les cités en France ; rôle important du commissaire qui connait tout le monde dans la cité, qui va régulièrement voir les gens pour mieux sentir se qui se trame et prévenir ; un regard paternaliste avec le jeune Malrich

     la mise en place de la Shoah est bien décrite ; Rachel, le fils ainé se pose la question » comment, pourquoi mon père a pu être de ces hommes là ?? il part en Allemagne pour essayer de trouver des réponses, en vain ; il ne trouve que des certitudes : son père est un assassin ; aucun regret chez les amis de son père qu’il retrouve ; d’où son suicide pour expier les crimes de son père ; mais est-on responsable des fautes de nos parents ??

     cet évènement tragique va réveiller Malrich, mais pour quel avenir ??

     

    Merci à Mireille et Marie Claude pour les petites douceurs

     

     

     

     

     

     

     

                   Prochaine réunion le 22 février 2019

     

       En Février c’est le mois d’anniversaire pour …Yveline et Romy(bienvenue parmi nous)

     

       Les livres prochains  

    Pour le 22 février 2019        Le Montespan Jean Teulé

                                                 Raboliot Maurice Genevois

    Les livres en mars 2019       L’abandon des prétentions Blandine Rikel

     


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